On ne présente plus Kratos. On la suivit sur diverses générations détruire Rome et puis sombré dans l’oublie avant de revenir avec une menace venue du nord. Et autant dire que la claque fut énorme pour le premier opus. On s’attend donc à mieux dans les aventures de Kratos et Atreus dans Ragnarok.
Le froid s’installe.
Dans cette suite, nous retrouvons Kratos et Atreus après les derniers évènements. Atreus a grandi et Kratos plus ouvert envers son fils. Mais toujours aussi froid qu’une porte de prison. On retrouve dans le titre bien plus de problématique identitaire avec Atreus voulant en apprendre plus. Et Kratos devenant de plus en plus protecteur. Ce qui donne une évolution lente des deux personnages ou on en apprend bien plus que par le passé sur ce qu’ils attendent l’un de l’autre.
Le début du titre est lent et le fait exprès afin de comprendre l’enjeu de tout ce qu’il se passe. Jusqu’au moment où Odin pointe le bout de son nez pour rappeler à Kratos que la fin approche. Oui on a droit seulement à ce moment-là a la scène secrète du premier volet ou Thor apparait.
Le titre jonglera tout le temps entre moment épique, apprentissage et découverte sur un fond musical prenant. La BO de Ragnarok est comme le premier opus, utile pour partager une émotion.
Ce que l’on retiendra surtout c’est que cet épisode fait intervenir encore plus de personnages secondaire et pourtant ultra connus de la mythologie nordique. Entre Thor qui est une mule au service de Odin détestant les géants alors qu’il est lui-même à moitié, Emdal qui est juste la pour tuer notre duo, Odin et sa fourberie… Tout est là pour en foutre plein la vue.
Même les quêtes secondaires ont eu un soin supplémentaire pour se caler dans la narration et ne pas casser totalement l’immersion. Car en ligne droite, 20 h suffiront, mais avec tout le reste, doubler ce temps facilement.
De l’action à tout moment.
À ce niveau-là, rien ne change. Du moins au début, on retrouve les doubles lames et la hache des le départ. De quoi faire revenir rapidement pas mal de souvenirs. Idem du côté des upgrades et des arbres de talents. Rien n’a été changé a quelques exceptions. Mais nous ne voulons pas vous gâcher la surprise et donc on ne vous dira rien à ce niveau-là. Mais attendez-vous à de gros changement de gameplay.
Tout ça est bien sûr utile pour détruire le bestiaire plus vaste que dans l’épisode précédent sans pour autant être très varié. Dommage, on se retrouve souvent à revoir les mêmes ennemis.
Notez que pour tout cela, vous aurez un choix de résolution. Avec des 4K/30 en mode qualité. 4K/60 en performance et cerise sur le gâteau, 1440P/120 si vous avez un écran compatible. Oui, on est sur le premier titre à offrir ce taux de rafraichissement.
Pour le reste, on est sur un mode bien plus ouvert propice à l’aventure et la découverte. Bien plus grand que le premier épisode. Et c’est ça grande force, faire voyager et en apprendre plus sur Kratos et le pourquoi il est qui il est et Atreus et sa double vie. Sans oublier toute vos rencontres qui trouveront une fin ont leurs démons ou en trouveront de nouveaux. Dans tous les cas, Sony nous offre une aventure ou l’on a envie de dire : encore.