Yuji Naka, si ce nom ne vous dit rien, sachez qu’il est simplement le papa de Soni ou encore de Nights. Deux héros qui ont marqué une époque et qui restent pour pas mal de monde encore aujourd’hui des références. Et aussi Naoto Oshima papa de Blix, tous deux sont partis fondé le studio Baland. Avec cela le projet Baland Wonderworld. Un titre qui devait offrir un platformer 3D déjanté et coloré. Sauf que voilà, est-il à la hauteur de leurs CV ?
N’est pas Wonderworld qui le veut.
Niveau du pitch, Léo et Emma se baladant tombent au fond d’une ruelle sur le théâtre de Balan. Une fois à l’intérieur un spectacle haut en couleur les transporte dans un monde imaginaire de Wonderworld. C’est à ce moment-là que vous devrez venir à bout des différents niveaux du titre pour sortir de tout cela.
Le titre n’est clairement pas prévu pour un public âgé. Celui-ci étant très simpliste et sans aucune difficulté. Il vous faudra venir à bout des douze comtes que le titre propose. On est sur un titre qui rend plus hommage à divers Super Mario 64 ou Banjo que d’un titre avec son propre ADN. Et c’est dommage, car le titre aurait pu offrir tellement plus.
La différence ici est que les divers puzzles du titre seront réalisables qu’avec un type de costume précis. C’est ici que résidera la seule difficulté, trouver les bons costumes pour les diverses situations. À vous donc les joies des allez retour d’un monde a un autre en priant de ne pas perdre son costume en route.
Des couleurs de partout.
Le titre offre cependant des graphismes très colorés et qui plonge totalement le joueur dans une ancienne époque ou l’on osait jouer sur le flashi à outrance. Et les plus vieux d’entre nous ne pourront pas ne pas faire le rapprochement avec NIGHTS. Tout transpire la sonic team de tout les côtés.
Le titre cependant est bien plus beau sur n’importe quel support que la Switch qui souffre d’un downgrade graphique flagrant. Et c’est dommage. Car tout est bon dans le titre, mais mal amené.