La série des Dragon Ball nous revient quasiment chaque année avec une suite ou un nouveau concept. Et si FighterZ avait brillé par son gameplay nerveux et maitrisé à la perfection, Bandai Namco n’est pas pour autant réputé pour avoir des titres ayant le même niveau de finition. (Arc System Work ayant travaillé sur la série des Guilty Gear, ils étaient attendus au passage.) Cette fois-ci, on est sur un titre mélangeant histoire, RPG et Baston ! Un mix que l’on a très longtemps attendu depuis un bref aperçu lors de Dragon Ball Z Budokai 3 et quelques tentatives dans la série des Xenoverse.
CYBERCONNECT 2 AUX COMMANDES.
Ici, on retrouve les gars ayant travailler entre autres sur la série des .hack ou plus récemment sur l’entièreté de la série des Naruto. Autant dire que la qualité attendue se doit d’êtres à la hauteur des monstres qu’est la série des Naruto.
Alors que sur le papier et lors de nos previews le titre avait réussi a totalement nous séduire avec ça BO original et nous promettant de retracer toute l’aventure de la saga Z. sauf que voilà, le titre est loin de nous offrir tout ce que l’on espérait attendre de lui. Le début du titre nous prendra par la nostalgie, mais nous montrera rapidement les limites de celui-ci. On se perd rapidement dans le surplus d’information et de popup essayant tant bien que mal nous apprendre les bases. Sans compté que niveau narration, le titre-nous renvois au vieux RPG ou on doit passer chaque dialogue soi-même. On est loin de Naruto et de ces cinématiques donnant envie de plonger encore plus dans l’aventure. Et ce malgré un doublage quasi intégral du titre. (Oui bon en Japonais ou en Anglais, pas de VF mythique dans le titre :'()
Du côté des contrôles, au début les déplacements vous feront rager avant de se maitriser petit à petit. Idem au niveau des combats, on est sur du déjà vu. Mais un déjà vu que l’on aurait aimé ne plus revoir. Tout est simplifié au maximum dans les combats les rendant mous et répétitifs. Dommage, on aurait voulu un titre qui se voulait plus complexe poussant le joueur à apprendre plus et se lancer dans une compétition multijoueur endiablée.
La ou le titre en devient brouillons c’est qu’il nous demandera de tout maitriser pour comprendre les subtilités. Entre les combats, la collecte, le craft, les affinités, les améliorations, les entraînements… Tout n’est pas clair au premier regard. On aurait préféré ne pas avoir la collecte, le craft et autres élément pris du RPG pour avoir un titre bien plus prenant a visité avec de vraies cinématiques prenantes dignes de l’animé et un système de combat bien plus complet.
UN JEU DE COMBAT GÂCHÉ PAR TROP D’ÉLÉMENTS…
Vous l’aurez compris, Kakarot n’est pas un RPG à proprement parler, mais avant tout un jeu de combat. Celui se vois découpé en plusieurs arcs et pas mal de cinématique pour ne pas avoir que du combat en boucle. La répétitivité des combats sera d’ailleurs présente avec un schéma qui se répète, on évite les attaques adverses et puis on se déchaine sur celui-ci et on recommence. Dommage quand on voit ce que Xenoverse avait mis en place avant lui.
Du côté de l’exploration si on prend un grand plaisir a visité les lieux cultes de la série. On se rend rapidement compte qu’il est là pour faire remplissage de la collecte d’objet, pêche, pnj racontant leurs vies… On est donc plus sur des HUBS gigantesquement vides d’élément essayant de se donner de l’importance.
On aurait tellement voulu avoir un mode exploration bien plus exploité rempli de clins d’oeil et de contenu secondaire scénarisé prenant. Or ce n’est pas du tout le cas ici. Même les ennemis présents sur la carte sont au début une bonne source d’XP avant de vous en lasser et foncer directement vers votre objectif. Et ce sera de même pour les Dragon Ball, vous partirez a leurs recherches une fois ou deux avant de les laisser ou elles sont tellement leurs contenus n’est pas des plus prenant.
UN JEU POUR LES FANS HARDCORES…
Dragon Ball Z Kakarot n’est clairement pas un titre qui plaira à ceux ne connaissant pas l’histoire. Nous ne pouvons que le conseiller au fan hardcore tellement il prend le joueur dans sa nostalgie. Coté contenu, on ne peut pas dire que celui-ci soit maigre, car il prendra part depuis l’arc de Radditz jusque Bou. Dommage cependant qu’il ne remette pas dans le contexte de la fin du grand tournoi jusque Uub.
Si graphiquement le jeu est très bon sans être égal à un FighterZ, on regrettera cependant que la qualité des cinématiques ne soit pas à la hauteur de la série. On n’est pas aussi impacté par la mort de Picollo protégeant Gohan par exemple. Et c’est là qu’est pour moi un des plus gros défauts du titre, il agit sur la nostalgie plutôt que de prendre aux tripes les fans.