Test – Dungeon Drafters

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Vous allez me dire : Encore un jeu de cartes avec deck building et autre mécanique complexe pour évoluer. Et je vous répondrai : oui. Dungeon Drafters est un de ceux-là. Mais pas seulement. Le titre offre un jeu de cartes mixé au jeu comme Pokémon Donjon Mystere. En gros, pas mal de random et de rogue lite mixer a des donjons qui demanderont de la patience et de recommencer plusieurs fois pour venir à bout de tout le contenu. 

Ce donjon sera votre donjon.

Dungeon Drafters vous proposera au début de choisir entre un des 6 personnages jouables. Tous ont un deck de départ différent basé autour des 4 archétypes présent dans le jeu. Si le début est donc différent de l’un à l’autre. Rapidement, les deck seront similaires sachant que vous serez libre de changer la totalité pour avoir votre propre style de jeu.

On trouve donc les cartes rouges dites Raider qui sont centrées sur les dégâts directs. Les bleu ou Oracle qui sont des dégâts indirects, Jaune ou Gardien qui seront la défense et soin et finalement les vertes ou Voyageurs qui sont des cartes de placement. Autant dire que oui, il faudra mixer les archétypes pour avoir un deck polyvalent.

Le titre est d’ailleurs ultra complet à ce niveau-là, car il offre assez de tutos pour vous permettre de comprendre toute la construction de deck et ainsi évoluer rapidement, un must pour les débutants dans le genre voulant comprendre la construction de deck. Une superbe porte d’entrée pour ceux voulant débuter dans les jeux de cartes.

Une carte pour les dominer tous.

Une fois votre deck prêt, c’est-à-dire après pas mal d’échecs. À vous de parcourir les donjons. Et ce qui est top c’est que le jeu nous laisse la liberté de notre évolution. On n’est pas limité à une zone puis une autre. On choisit librement la zone que l’on veut visiter.

Une fois la zone choisie et son deck en main. On se rend rapidement compte que le titre est du tour par tour basique. On entre dans une salle avec 3 points d’action puis une fois épuisée, aux ennemis de venir a la charge. Et heureusement, pas de temps limite. On est libre de mettre au point notre stratégie d’attaque sans avoir un timer au-dessus de la tête.

Oui, on est plus sur une grosse partie d’échecs ou nos placements seront stratégiques. On n’est pas ici pour rush sans réfléchir. Surtout quand on découvre de nouveaux ennemis. Et en cas de mort ? Bah on perd nos lois non sécuriser pour revenir au hub central et repartir a l’aventure. Oui, comme tout rogue lite, le titre sera difficile au début.

On ne va pas se mentir, au début, on a sué pas mal tant la difficulté du titre va du tuto simple a hardcore directement. SI vous atteignez facilement le premier boss, celui-ci ne vous épargnera pas. Et c’est peut-être là son défaut. Ne pas proposer une courbe de difficulté plus simple pour les nouveaux venus.

Pour le reste, le titre est super joli tout en pixel art. Avec une histoire assez basique. Vous allez devoir venir à bout d’un mal scellé à coups de carte. Mais on notera que le HUB a assez de choses que pour vous tenir tant il y a à faire et découvrir. Le jeu de fourmis de détail et de possibilité que l’on a passé de longues heures à juste découvrir.

On le conseillera surtout au hardcore voulant un jeu de deck building et de rogue lite. Même si tout est mis en place pour accueillir de nouveau joueur sans pour autant leur épargner la frustration de l’échec et la joie de la victoire. 

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