TEST – DEATH STRANDING

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Peu après un MGSV qui était un des meilleurs opus pour certains et le pire pour d’autres, Hideo Kojima prit son barda et créa son propre studio. Tout le monde avait les yeux rivés sur ce qui allait nous sortir. Puis arriva la première annonce en 2016 où joueur et journaliste étaient largués par ce que Kojima allait nous sortir. Puis nous voici en 2019, et le titre Death Stranding est enfin arrivé dans nos mains et pas grâce à un livreur… 

UN TITRE QUI INTRIGUE. 

Parler du titre sans tout votre spoiler est un poil difficile. Mais il faudra bien par moments frôler la ligne pour pouvoir vous en parler. De plus, le titre offre à chaque moment des éléments de découverte aux joueurs sur la complexité du titre. Mais de l’autre, le titre est difficilement explicable et ne se limite pas à DHL Simulator 2019. Non, le titre n’est pas qu’un simulateur de livraison où l’on court à tout va en appuyant sur deux gâchettes.

Sachez cependant que Death Stranding ne plaira pas à tout le monde ! 

Le titre nous offre une histoire fractionnée de toutes parts avec pas mal d’éléments à découvrir au fur et à mesure de vos livraisons. Ne pas faire certaine dans elle-même vous fera même passer par moments à côté de ces éléments importants. La première partie du titre se focalisera énormément sur les livraisons et l’importance que cela a dans le monde dans lequel vous évoluez. La seconde moitié quant à elle misera plus sur de l’action et de l’infiltration. Bon, action est un grand mot. On est loin des productions de Kojima durant l’ère MGS.

Cependant le titre mise à tout moment sur l’expérience sociale et l’entraide. Même si des malins on réussit à trouver le moyen de rendre le titre encore plus frustrant en bloquant les chemins aux autres joueurs ayant décidé de jouer avec l’aide des autres. Mais heureusement, nous sommes sur un open world. Ce qui veut dire qu’il n’y a pas qu’un seul chemin. À vous donc de voir votre environnement et de choisir le meilleur chemin pour arriver à bon port avec votre marchandise.

On ne va pas se le cacher, un open world n’est jamais le titre le plus beau. Et Death Stranding fait partie de ceux-là. Le titre n’est pas forcément beau, mais on notera qu’il est vaste et complet. Vous ne pouvez pas juger le titre si vous ne l’avez pas testé. De notre côté, nous avions été frustrés par le fait d’aller continuellement d’un point à un autre sans vraiment trouver de plaisir. Puis l’histoire ces mis en route, certes fractionnée, mais on a été totalement pris par la qualité d’écriture du titre. Et ces là que l’on a été encore plus frustré. On a passé pas moins de 40h pour avoir le fin mot de ce que l’on a débuté. Bon on est maso et actuellement, nous recherchons tout ce que nous avons raté dans notre aventure pour en savoir plus.

C’est peut-être la force du titre. Le fait de nous pousser continuellement à l’aventure et à la recherche d’un élément raté. Mais cela ne fait pour autant pas de lui un chef-d’oeuvre. Le titre est aussi rempli de bugs divers et de problèmes que le studio n’avait pas pensés au début. Vous ragerez souvent sur un caillou moins grand qu’un rocher vous faisant trébucher alors qu’une montagne ne vous fera pas perdre l’équilibre… Tant de petit défaut qui fait que l’on prend vite peur de la moindre flaque d’eau.

Si l’on ajoute ça à la répétitivité du titre et aux phases d’action de qualité moyenne… On doit avouer que le titre n’est pas le chef-d’oeuvre crié partout. Mais, l’histoire… Elle… Rien que l’histoire tient le titre à elle toute seule. Nous n’avons jamais été autant pris de savoir le fond et la forme d’une histoire dans un jeu depuis très longtemps. Et c’est là où est la force de Death Stranding. C’est qu’avec un jeu qui semble bancal et bizarre, on arrive à faire tenir le joueur même s’il doit s’emmerder 4 heures avant d’avoir la suite des explications. Et c’est là qu’est le génie d’Hideo Kojima.

Le titre se veut aussi social, mais seul. Entendez par là que pendant une grande partie de l’aventure il vous faudra vous démerder tout seul. Puis on vous demandera de reconnecter le monde. Et à ce moment, on comprend ce qu’est l’aspect social du titre. Une fois un territoire reconnecté, vous aurez droit à tout ce que les autres joueurs on mit en place avant vous pour vous aider à accomplir d’autre tâche. Mais avant cela, ne rêve pas d’avoir un peu d’aide. Ce sera du pur do it yourself.

Finalement, et encore une fois en réussissant à ne rien spoiler, Death Stranding n’est pas un titre pour tout le monde. Si vous n’avez pas la patience, vos lâcherez le titre rapidement. Car tenir 40h à faire des aller-retour, c’est pénible. Mais on prendra rapidement gout à la narration et aux explications du monde qui nous entoure et surtout pour lequel notre personnage est celui qui doit faire cela. À voir si Kojima nous sortira bien une suite ou non. Mais surtout s’il trouvera une nouvelle manière de jouer que de faire des livraisons ou s’il suivra ce qu’il a fait pour ce titre. Seul l’avenir nous le dira.

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